Le stage a été dirigé par Jean-Pierre Le Pierres, 7ème DAN A.RA. (Aïkitaïjutsu Ryu Abe), expert fédéral ainsi que par Michel Vanhomwegen, invité, 7ème DAN (Arimoto Murashige Ryu)
Continuer la lecture de Stage international à Bresles – février 2015
Le stage a été dirigé par Jean-Pierre Le Pierres, 7ème DAN A.RA. (Aïkitaïjutsu Ryu Abe), expert fédéral ainsi que par Michel Vanhomwegen, invité, 7ème DAN (Arimoto Murashige Ryu)
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Le stage a été dirigé par Laurence Debaere, 4ème DAN A.RA. et membre du collège technique. Nous avons profité de la pause pour poser quelques questions à Laurence.
L’aïkido est une discipline récente de gendai budō développée sur le terreau fertile d’une longue lignée d’écoles traditionnelles après l’édit Hatōrei interdisant le port du sabre (1876). La pratique et la voie définissent l’art et modèlent la discipline. Á mesure de la transmission du geste la discipline évolue, dans sa forme et dans son concept, nourrie des échanges liés à la pratique. Le maître transmet, l’élève reçoit et chacun apprend à son tour de l’autre.
Un aspect important du développement de l’aïkido est lié à sa modernité : la naissance de la discipline en relation directe de cause à effet d’installation dans une période de paix. Un défi existentiel à soutenir pour une discipline relevant des ‘arts martiaux’, la maîtrise ultime permet de triompher par un non-combat. Cette notion fondatrice de l’aïkido peut trouver ses racines dans une lecture utopiste des idéogrammes partagés par les grands courants du berceau des arts martiaux : Que ce soit en Chine, au Japon ou au Viêt Nam, par exemple, le signe 武 traduit par « martial » est similaire : phonétiquement « Wu », « Bu » et « Vo » respectivement. Traduit en terme de « guerre » ou « combat », les idéogrammes stylisent un personnage tenant une lance, et peuvent se décomposer en deux caractères dont le premier aurait pour sens « arrêter » la « lance », ainsi serait préfigurée l’idée de « celui qui maintient la paix ». Continuer la lecture de Formes, genres et aïkido
Si nous utilisons couramment le bokken, le jô ou le tanto, le tambo est plus rarement manipulé lors de nos cours ou de nos stages. A l’occasion d’un de ces derniers, je me suis posé la question du salut avec cette arme. Comment saluer avec un tambo ? Doit-il être considéré comme un petit jô ou bien existe-t-il un rituel particulier avec cette arme ? Un retour aux sources s’impose ! Le salut avec un tambo est décrit en détail dans le livre de Jean Zin, élève de Tadashi Abe : Le tam-bo. le bâton : arme de défense paru aux éditions Sho Bu Kai en 1962. En voici un petit résumé.
Le salut simplifié
Comme avec un jô, le bâton est toujours présenté debout ou à genou, horizontalement devant vous, avec un salut de la tête (photo 1) en faisant face à O’ Sensei représenté sur le kamiza (début du cours) ou face à votre partenaire (lors de l’entraînement). Ce simple salut peut être considéré comme suffisant.
Le salut protocolaire
Lors d’une démonstration et de façon plus protocolaire, on pourra faire le salut complet tel que décrit dans les pages 38 et 39 de l’ouvrage de maître Zin.
Face au kamiza, debout, le tambo est tenu sur la gauche et le long du corps. Poser le genou gauche au sol ainsi que la pointe du tambo, main retournée, main droite sur le genou droit (photo 2). Amener le genou droit au sol près du gauche. La pointe du tambo reposant au sol est saisie par la main droite (photo 3) et le tambo est posé à plat, au sol, devant vous.
Adopter alors la position seiza, mains sur les genoux. Reprendre le tambo à deux mains et saluer le partenaire en élevant le bâton à la hauteur des yeux en regardant l’adversaire par dessus le tambo (photo 1). Poser la pointe du tambo au sol côté gauche, votre main gauche en bas et votre droite en haut du bâton (photo 4).
Relever le genou droit, main droite sur le genou puis reprendre la position debout en levant le genou gauche, tambo le long du corps (Photo 5).